Aller au contenu principal

NOUVELLES

Traduit de l'anglais par NaturopathicCurrents Inc.

  • Le yoga du rire aide à soulager les symptômes de la dépression et du SCI

    04 Janv 21

    Dans une revue systématique et une méta-analyse d'études sur le yoga du rire, les chercheurs suggèrent que le rire « simulé » (non humoristique) est plus efficace que le rire « spontané » (humoristique) et que les thérapies provoquant le rire peuvent améliorer les symptômes dépressifs.[1] Ils ont notamment observé des effets significatifs dans deux études à court terme. Cependant, les chercheurs soulignent la nécessité de mener des essais rigoureux avant que le yoga du rire puisse être considéré comme une thérapie suffisamment éprouvée pour améliorer la santé mentale.[2]

    En outre, dans un essai clinique contrôlé randomisé, 60 participants diagnostiqués avec le syndrome du côlon irritable (SCI) et des symptômes d'anxiété ont été répartis au hasard dans un groupe de yoga du rire, un groupe recevant des médicaments contre l'anxiété ou un groupe de traitement symptomatique (témoin).[3] Les chercheurs ont constaté que l'anxiété avait été réduite dans les trois groupes à la suite de l’essai, et en particulier dans le groupe pratiquant le yoga du rire mais sans signification statistique entre les groupes (p = 0,1). Cependant, le groupe de yoga du rire a connu une diminution statistiquement significative de la gravité des symptômes du SCI comparé aux deux autres groupes (p = 0,006). Les auteurs ont conclu que le yoga du rire est plus efficace que les médicaments anxiolytiques pour réduire les symptômes gastro-intestinaux des patients atteints du SCI, et que la pratique du yoga du rire avec des traitements standards pour les patients atteints du SCI pourrait être fortement conseillée.[4]

  • Effet des anthocyanes sur l’inflammation systémique et vasculaire

    27 Déc 20

    Les anthocyanes sont des bioflavonoïdes ayant une activité antioxydante. Une méta-analyse a déterminé les effets des anthocyanes sur les marqueurs de l'inflammation systémique et vasculaire chez l'adulte (> 18 ans). [1] Elle comprenait 32 essais contrôlés randomisés provenant de cinq bases de données électroniques. Il a été constaté que la consommation d'anthocyanes réduisait considérablement les taux : de protéine C-réactive (CRP; p = 0,003), d'interleukine-6 ​​(IL-6; p = 0,004), de facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-α; p = 0,023), de molécule d'adhésion intercellulaire-1 (p = 0,002) et de molécule d'adhésion vasculaire-1 (VCAM-1; p <0,001). À la suite de cette même consommation d'anthocyanes, les niveaux d'adiponectine ont augmenté de manière significative (p = 0,004), et les niveaux d'interleukine-1bêta (IL-1β; p = 0,793) et de P-sélectine (p = 0,219) n'ont pas augmenté. De plus, les auteurs ont déterminé, au moyen d'une analyse en sous-groupes, que des doses plus élevées d'anthocyanes étaient associées à une diminution plus significative de la CRP, de l'IL-6, du TNF-α et du VCAM-1. Dans l'ensemble, les auteurs ont conclu que les anthocyanes diminuent considérablement les niveaux de marqueurs de l'inflammation systémique et vasculaire.

  • Curcuma et Gingembre - Une option B efficace et sécuritaire

    15 Déc 20

    Dans un essai contrôlé randomisé en double aveugle (1), 60 adultes atteints d’arthrose légère à modérée du genou ont reçu pendant 4 semaines : deux fois par jour après les repas une capsule d’une formule d’extraits de curcuma, de gingembre et de poivre noir contenant respectivement 300 mg de curcumine, 7,5 mg de gingérol et 3,75 mg de pipérine ; ou une capsule de 250 mg de Naproxen deux fois par jour, matin et soir. Il n’y avait pas de différences significatives entre les deux groupes dans la distribution des caractéristiques démographiques ni dans le profil alimentaire. Des prélèvements sanguins ont été effectués avant et après l’intervention pour mesurer la prostaglandine E2 (PGE2), un biomarqueur inflammatoire. Les résultats ont montré que les deux groupes bénéficiaient d’une diminution équivalente et significative de 27 pg/ml de PGE2 (p <.001). Les différences entre les groupes Naproxen et Phytothérapie n’étaient pas significatives (pré : p = .363, post: p = .112, intervention). Finalement, l’effet synergique de ces trois plantes médicinales a permis de moduler l’inflammation autant qu’avec le Naproxène et les auteurs suggèrent que cette formule à base de plantes pourrait être utilisée comme une alternative plus sûre aux AINS.

  • Safran et polyarthrite rhumatoïde

    03 Déc 20

    Cette étude présente les effets du safran sur la polyarthrite rhumatoïde (PR), une maladie auto-immune et inflammatoire systémique qui provoque un gonflement douloureux dans les parties affectées du corps. 61 femmes de plus de 18 ans ont été randomisées dans un groupe d'intervention (100 mg / jour de safran) ou dans un groupe contrôle avec placebo. Aucun effet indésirable n'a été signalé par les participants. Il a été constaté que les personnes du groupe safran, à la suite de la supplémentation, avaient des articulations significativement moins sensibles (p <0,001) et moins enflées (p <0,001) comparé au groupe placebo. De plus, la douleur mesurée via l'échelle visuelle analogique (p <0,001), les scores d'activité de la maladie (p <0,001) et l'évaluation globale du médecin (p = 0,002) ont été significativement améliorés dans le groupe safran par rapport au placebo. En outre, la vitesse de sédimentation des érythrocytes (p = 0,023) et la protéine C-réactive à haute sensibilité (p-0,004), qui sont tous deux des marqueurs inflammatoires, ont été réduites à la suite de la supplémentation en safran. Aucune différence significative n'a été relevée entre les deux groupes pour le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF α), l'interféron gamma, le malondialdéhyde ou la capacité antioxydante totale. Les auteurs suggèrent que le safran pourrait améliorer les valeurs subjectives et objectives de santé chez les patients atteints de PR.

  • Les liens entre la flore intestinale et la maladie d'Alzheimer soutenus par la recherche

    01 Déc 20

    Une étude récente menée en 2020 par des scientifiques italiens et suisses, et publiée dans le Journal of Alzheimer Disease, a confirmé des données métagénomiques soutenant une association entre certaines souches bactériennes intestinales et la maladie d'Alzheimer (MA); en particulier l'association de la pathologie amyloïde avec les lipopolysaccharides (LPS), les acides gras à chaîne courte (AGCC: acétate, valérate, butyrate), les médiateurs inflammatoires et les marqueurs du dysfonctionnement endothélial dans la MA.

    Quatre-vingt-neuf personnes aux performances cognitives allant de la normale à la démence ont participé à l’étude. Le rapport de valeur de fixation standardisée (SUVR) de l'amyloïde était positivement associé au LPS sanguin (rho ≥ 0,32, p ≤ 0,006), à l'acétate et au valérate (rho ≥ 0,45, p <0,001), aux cytokines pro-inflammatoires (rho ≥ 0,25, p ≤ 0,012), et aux biomarqueurs de dysfonctionnement endothélial (rho ≥ 0,25, p ≤ 0,042). En revanche, il était corrélé négativement avec le butyrate (rho ≤ – 0,42, p ≤ 0,020) et la cytokine anti-inflammatoire IL10 (rho ≤ – 0,26, p ≤ 0,009). Le dysfonctionnement endothélial était positivement associé aux cytokines pro-inflammatoires, à l'acétate et au valérate (rho ≥ 0,25, p ≤ 0,045) et négativement associé aux taux de butyrate et d'IL10 (rho ≤ – 0,25, p ≤ 0,038). Les auteurs suggèrent que les sous-produits liés au microbiote intestinal et l'inflammation systémique influent sur l'amylose cérébrale via un dysfonctionnement endothélial. Ils indiquent que certains AGCC et le LPS représentent de possibles candidats pour les liens physiopathologiques entre le microbiote intestinal et la pathologie de la MA. La supplémentation probiotique, qui doit encore être formulée spécifiquement, est considérée comme une solution pour la prévention aux stades précoces du processus neurodégénératif de la MA.

  • Le café et le thé vert pour la longévité des personnes atteintes de diabète de type 2

    24 Nov 20

    Une enquête prospective a été menée sur 4923 patients japonais atteints de diabète de type 2 pour déterminer l'impact de la consommation de thé vert et de café sur leur espérance de vie. Camellia sinensis (le thé vert) contient divers principes actifs tels que les acides phénoliques qui sont antioxydants, anti-inflammatoires et antibactériens. De même, le café contient de nombreuses molécules bioactives qui agissent également comme antioxydants et anti-inflammatoires. Après une médiane de suivi de 5,3 ans (avec un taux de suivi de 99%), les chercheurs ont constaté que la consommation de thé vert, de café et d'une combinaison des deux boissons était associée à une réduction de la mortalité toutes causes confondues. (*les valeurs sont données par jour) Thé vert seulement : –15% pour moins de 1 tasse*; –27% pour 2 à 3 tasses*; –30% pour plus de 4 tasses* / Café seulement : –12% pour moins d'une tasse*; –19% pour 1 tasse*; –41% pour plus de 2 tasses* / Combo: –51% pour 2-3 tasses de thé plus 2 ou plusieurs tasses de café*; –58% pour plus de 4 tasses de thé et 1 tasse de café*; –63% pour plus de 4 tasses de thé et 2 tasses de café ou plus*. La combinaison du thé vert et du café a apporté un effet additif avec une réduction du risque relatif de mortalité plus importante: l'étude rapporte un risque de mortalité 63% plus faible pour une combinaison de 4 tasses ou plus de thé vert avec 2 tasses de café ou plus chaque jour, par rapport à 41% de mortalité réduite en ne consommant que 2 tasses de café par jour, ou 30% en consommant simplement 4 tasses de thé vert par jour.

  • Est-ce que les omégas 3 peuvent aider les personnes atteintes de SDRA?

    24 Nov 20

    Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) est l'une des complications les plus graves de l'infection virale au SRAS-Cov-2 et d'autres pathologies ou infections pulmonaires. Le SDRA entraîne une inflammation sévère des poumons, ce qui rend certaines parties du poumon inutilisables et oblige à placer les patients sous ventilation mécanique. Une méta-analyse et une revue systématique menées par l'hôpital de Sherbrooke au Québec, Canada et publiées en 2019, ont évalué l'effet clinique des acides gras polyinsaturés oméga-3 (ω-3) sur les échanges gazeux chez des patients atteints de SDRA. 12 ECR (n = 1280) ont été inclus dans l’étude, tous les patients étaient en unité de soins intensifs (USI) et toutes les études comparaient l’administration d’ω-3 à un placebo. Une amélioration significative du rapport initial PaO2-FiO2 a persisté aux jours 7 à 8 (PaO2 - pression artérielle de l'oxygène; une indication du pourcentage d'oxygène transporté dans le sang / FiO2 - fraction d'oxygène inspiré; l'air ambiant est d'environ 21%, ce nombre augmente avec le SDRA plus sévère). Une amélioration de ce rapport consisterait en une PaO2 plus élevée et des valeurs de FiO2 plus faibles. Aussi, une tendance à réduire la durée du séjour en USI ainsi que la la durée de la ventilation mécanique a été observée chez les personnes recevant des ω-3. Bien que la mortalité, la durée du séjour à l'hôpital et les complications infectieuses sont restées inchangées, cette recherche suggère que la mise en œuvre d'acides gras oméga-3 peut être une stratégie adjuvante intéressantes dans le traitement des patients atteints de SDRA.

  • Nouvelles cibles génétiques pour la COVID-19

    17 Nov 20

    Dans l’étude de Garvin (2020), l'expression génétique du liquide de lavage bronchoalvéolaire a été analysée pour les poumons de neuf patients atteints de COVID-19 et de 40 témoins. Chez les patients atteints de COVID-19, l'expression de l'ECA₂ a été régulée à la hausse 199 fois par rapport aux témoins, tandis que l'expression de l'ECA a été régulée à la baisse huit fois, ce qui montre un système rénine-angiotensine (RAS) dérégulé. En outre, la voie de la bradykinine s'est avérée être significativement affectée par le COVID-19, montrant une régulation des récepteurs de la bradykinine BKB26 et BKB1R 207 fois et 2945 fois, respectivement, avec des marqueurs supplémentaires indiquant une tempête de bradykinine. Enfin, il y avait une régulation à la hausse significative des gènes impliqués dans la synthèse de l'acide hyaluronique chez les patients atteints de COVID-19, et une régulation à la baisse des gènes responsables des voies de dégradation. La combinaison du système RAS dérégulé, de la tempête de bradykinine et de l'augmentation de l'acide hyaluronique dans le tissu pulmonaire peut entraîner une perméabilité vasculaire et une accumulation d'acide hyaluronique dans les poumons, produisant un hydrogel qui peut nuire à la respiration. Cette étude a mis en évidence des gènes spécifiques qui devraient être ciblés pour développer des thérapies COVID-19. La vitamine D est mentionnée comme un adjuvant potentiel pour aider à réduire la production de rénine et à réguler le système RAS.

  • Réduire le risque d'infection par la vitamine D

    17 Nov 20

    L’article de Grant (2020) présente des preuves que la supplémentation en vitamine D permet une réduction potentielle du risque de maladies et de mortalité liées à la grippe ainsi qu’à la COVID-19. La carence en vitamine D est courante et a été liée à la gravité du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), un symptôme du COVID-19, mais aussi à une hausse de la mortalité dans le cas de maladies chroniques et pour les personnes âgées. Le rôle de la vitamine D dans l'activation du système immunitaire inclut une grande diversité de mécanismes. Il permet notamment une réplication virale plus faible via la production de cathélicidine et de défensine; une diminution de la tempête de cytokines / chimiokines qui interfère avec la muqueuse de l'épithélium pulmonaire et peut conduire à une pneumonie; ou encore une hausse de l'expression de gènes liés aux antioxydants. Les auteurs recommandent aux personnes dont le risque de contracter la grippe et la COVID-19 est élevé, de prendre 10 000 UI / j de vitamine D3 pendant quelques semaines, suivies de 5 000 UI / j, afin d'élever les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D au-dessus de 100-150 nmol / L, et ainsi réduire le risque d’infection.
  • Suppléments de sureau

    03 Nov 20

    Les suppléments de Sambucus nigra (sureau) ont permis la réduction de la durée des symptômes d’infection des voies respiratoires supérieures, selon plusieurs essais et méta-analyses randomisés en double aveugle et contrôlés par placebo (1, 2, 3). Des études in vitro démontrent que les lectines végétales, en particulier les lectines se liant au mannose, possèdent une activité antivirale contre la famille des coronavirus du SRAS-CoV (4,5) ; en l’occurrence la lectine agglutinine I (SNA-If) isolée de baies de sureau mûres (Sambucus nigra). Les études précliniques sur les effets des fruits de sureau sur l’activité du coronavirus suggèrent que les constituants de la lectine agglutinine I (SNA-If) inhibent la protéine de pointe du coronavirus lors de son entrée dans les cellules humaines, à l’étape de liaison, inhibant ainsi la réplication et l’attachement du coronavirus humain. Ce mécanisme immunologique des composés actifs du sureau, ainsi que leur effet de réduction de la durée des symptômes sur la grippe et d’autres virus des voies respiratoires supérieures, font du sureau une option prometteuse dans le traitement et la prévention du COVID-19, mais des recherches plus rigoureuses et des essais humains sont nécessaires (6).  

  • Le syndrome prémenstruel (SPM)

    08 Oct 20

    Le syndrome prémenstruel (SPM) est un trouble affectant le bien-être physique, psychologique et comportemental de 80 à 90% des femmes en âge de procréer, pendant leurs cycles menstruels. L'étude de Farahmand et collègues évalue l'efficacité de la bourrache iranienne, Echium amoenum (EA), dans le traitement du SPM chez des étudiantes âgées de 18 à 35 ans avec des cycles de 28 à 35 jours. Le groupe EA a reçu des capsules de 450 mg (150 mg d'extrait standardisé TID) du jour 21 au jour 3 du cycle menstruel suivant pendant une période de deux cycles consécutifs; et a été comparé à un groupe placebo. La gravité du SPM a été mesurée à l'aide d’un outil de diagnostic des symptômes prémenstruels. Des différences statistiquement significatives ont été observées dans le groupe EA (p ≤ 0,001) avec des scores moyens passant de 35,3 au départ à 16,1 à 2 mois ; comparé aux scores du groupe placebo (p = 0,09) qui sont passés de 31,0 à 28,3. L'AE a aussi eu le plus grand impact sur le soulagement symptomatique de l'anxiété, de la tension nerveuse et des pleurs.

  • L'acupuncture dans le traitement du SCI

    02 Oct 20

    Cette méta-analyse visait à obtenir une meilleure compréhension de l'efficacité des traitements d'acupuncture pour le syndrome du côlon irritable (SCI). Des études utilisant l'acupuncture corporelle, auriculaire et du crâne ont été incluses dans cette revue, tandis que l'acupuncture par moxibustion a été exclue. 41 articles ont été sélectionnés pour la revue systématique et 40 (3 440 participants) pour la méta-analyse. Le contrôle incluait 8 essais utilisant l'acupuncture simulée, 23 essais utilisant la médecine occidentale et 4 essais utilisant la phytothérapie chinoise. Par rapport à l'acupuncture simulée, il y avait une efficacité accrue dans le groupe de traitement avec une amélioration significative des symptômes du SCI (p = 0,04), mais il n'y avait pas de différence significative entre les scores de suivi (p = 0,22) ou la qualité de vie (p = 0,35). Par rapport à la médecine occidentale, l'acupuncture a également montré une efficacité significativement plus élevée (p <0,00001) et des scores de suivi améliorés (p = 0,0002). Enfin, la médecine chinoise incluant l'acupuncture versus la phytothérapie chinoise seule a montré que le groupe acupuncture présentait de meilleurs résultats (p = 0,02). Dans l'ensemble, il a été déterminé que l'acupuncture peut être utilisée comme un adjuvant à la médecine occidentale et chinoise pour obtenir de meilleurs effets cliniques dans le traitement du SCI; cependant, des essais plus élargis et précis sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

     

  • Construire la psychoneuro-immunité comme stratégie préventive contre le COVID-19

    24 Sept 20

    Les médias ont mis en évidence le COVID-19 comme une menace unique, soumettant les individus à l'anxiété, à la panique, au stress et au potentiel d'hystérie, que le virus soit une menace réelle ou perçue (1). Comparé à la population générale, le COVID-19 s'est avéré plus mortel pour les personnes souffrant d'une maladie physique sous-jacente, d'une maladie mentale grave et de personnes vivant avec assistance. Les patients institutionnalisés dans une unité psychiatrique fermée en Corée ont connu un taux de mortalité plus élevé (7%) que la population coréenne générale (1%). L'unité a hébergé 103 patients, dont 102 ont été testés positifs au virus (1). Le COVID-19 pose non seulement de graves problèmes physiopathologiques, mais également des obstacles psychosociaux. Le stress psychologique aigu est associé à une augmentation des cytokines pro-inflammatoires, telles que l'interleukine (IL) -1ß et l'IL-6, les mêmes cytokines pro-inflammatoires libérées par COVID-19 (2). Les thérapies actuelles contre le COVID-19 concernent le traitement symptomatique, mais une stratégie essentielle pour réduire le taux d'infection et la mobilité est la prévention (1). Des études montrent que s'attaquer à l'aspect psychosocial de ce virus et augmenter la psychoneuro-immunité avec un exercice régulier, une alimentation équilibrée, un sommeil de qualité et une forte connexion sociale peuvent renforcer le système immunitaire. La distanciation sociale et le port de masques aideront à limiter l'exposition aux agents pathogènes, mais il est impératif qu'une variété de systèmes de soutien psychologique soit mis en œuvre pour augmenter la résilience et l'immunité individuelles.

  • Protégez-vous avec un bouclier-duo de vitamine C et de quercétine

    21 Sept 20

    La revue suivante propose une stratégie expérimentale de supplémentation combinant quercétine et vitamine C pour la prophylaxie et le traitement de la maladie liée au SRAS-CoV-2 (1). Les preuves actuelles sont que la vitamine C et la quercétine agissent en synergie et apportent des propriétés antivirales en modulant des facteurs associés à la pathogénicité virale (c.-à-d. entrée, réplication, assemblage et activité enzymatique), et en exerçant des effets immunomodulateurs par la stimulation de la production d’interféron, de lymphocytes T et de l’activité phagocytaire. Les réponses antivirales et immunitaires sont renforcées par la capacité de la vitamine C à recycler la quercétine oxydée, renforçant ainsi ses effets thérapeutiques. Les auteurs ont proposé des recommandations posologiques optimales spécifiques aux besoins de la population : prophylaxie et cas bénins : quercétine à 250 - 500 mg deux fois par jour + vitamine C à 500 mg deux fois par jour/Cas graves : quercétine à 500 mg deux fois par jour + vitamine C à 3gr six fois par jour pendant 7 jours). En conclusion, la co-administration de ces deux nutraceutiques sûrs et peu coûteux est suggérée pour une utilisation intégrative dans les populations à haut risque pour la prévention et le traitement des infections au SRAS-CoV-2.

  • Les probiotiques pour soutenir l’immunothérapie du cancer

    21 Sept 20

    Le microbiote peut jouer un rôle important dans la modulation de la fonction immunitaire et de nouvelles recherches précliniques suggèrent que les bactéries vivant dans l’intestin pourraient avoir un effet sur le pronostic du cancer. Il a été récemment démontré que la supplémentation en souches probiotiques spécifiques, en association avec l’immunothérapie, renforçait la capacité du système immunitaire à reconnaître et à attaquer les cellules cancéreuses, notamment colorectales, de la peau et de la vessie chez des modèles de souris (1). Trois espèces bactériennes : Bifidobacterium pseudolongum, Lactobacillus johnsonii et Lactobacillus Olsenella ont considérablement amélioré l’efficacité des inhibiteurs du point de contrôle immunitaire chez des souris malades du cancer. On a découvert que ces bactéries produisent un métabolite, l’inosine, qui améliore la capacité des lymphocytes T à détecter et à attaquer les cellules tumorales.