Aller au contenu principal

NOUVELLES

Traduit de l'anglais par NaturopathicCurrents Inc.

  • Le pétasite pour les allergies

    26 Août 13

    Les allergies saisonnières font le malheur de plusieurs avec leurs symptômes légers ou graves. Ceux qui en souffrent s’orientent souvent vers les antihistaminiques disponibles en vente libre sans se rendre compte qu’il existe d’autres options qui offrent les mêmes effets sans les effets secondaires déplaisants liés aux médicaments en vente libre. Le pétasite commun (Petasites hybridus) est une de ces alternatives qui affiche des résultats positifs lors des recherches cliniques sur les humains. L’extrait normalisé du pétasite a été étudié et s’est avéré aussi efficace pour le soulagement des symptômes d’allergies que Fexiodenadine, aussi connu sous le nom d’Allegra (1) et Cetirizine communément connu sous les noms de Zyrtec ou Reactin (2). Une étude orientée sur le mécanisme d’action offre aux patients deux comprimés d’extrait normalisé de pétasite à une fréquence de trois fois par jour et enregistre cinq jours plus tard une amélioration significative des symptômes nasaux ainsi que des taux réduits d’histamine et des leucotriènes dans le sang (les deux substances liées aux réactions inflammatoires de l’asthme et des allergies) (3). Cet extrait s’annonce prometteur pour le traitement alternatif de l’asthme (4). Une posologie standard de l’extrait du pétasite pour le traitement d’allergies saisonnières est de 1–2 comprimés de l’extrait normalisé, soit 8 mg de pétasine, 2–6 fois par jour. Selon la recherche à ce jour, l’extrait semble bien toléré et sans les effets somnifères communs aux antihistaminiques.

  • L’impact du plomb sur les enfants dans la salle de classe

    24 juil 13

    Depuis longtemps, le plomb est reconnu comme neurotoxique et nocif pour notre santé. Malgré les efforts de plusieurs organismes gouvernementaux afin de minimiser l’exposition au plomb, son impact sur notre santé et surtout sur le développement des enfants demeure. Les preuves scientifiques affluent, indiquant qu’un niveau de plomb aussi minime que 1–2 ug/dL peut avoir des effets négatifs, surtout chez les enfants (1), ce qui inclut un quotient intellectuel et la cognition réduits, des troubles de comportement en plus des effets souvent négligés, cardiovasculaires, immunologiques et endocriniens (2). À ce jour, les études se sont concentrées sur la relation entre le plomb et le quotient intellectuel. Une étude récemment publiée a abordé le sujet d’un point de vue différent en examinant l’impact de l’exposition au plomb sur la préparation à la lecture des enfants d’âge préscolaire (3). L’argument est que la préparation à la lecture est un moyen hâtif d’évaluer la capacité d’intégration cognitive et des aptitudes apprises par un enfant. Les dossiers de santé incluant les taux sanguins de plomb et les dossiers préscolaires correspondants ont été obtenus pour 3406 enfants dans le Rhode Island Public School District (3). L’étude démontre que la préparation à la lecture est effectivement associée au taux de plomb dans le sang bien en dessous de 10ug/dL. Une augmentation de ce taux entraine un déclin progressif dans les résultats des tests : 68% des enfants avec un taux de plomb <5ug/dL ont été conformes aux normes du test, 62% avec un taux de plomb entre 5–9ug/dL et seulement 49% avec un taux de plomb de ≥10ug/dL. Les données obtenues en 2007–2010 par la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) ont révélé que 2,5% ou environ 535000 enfants américains âgés entre 1 et 5 ans ont un taux de plomb dans le sang de ≥5ug/dL (4). Les statistiques relatives à ce groupe d’âge sont surement comparables chez les enfants canadiens, car les taux de plomb dans d’autres groupes d’âge sont similaires. Il est clair que le plomb demeure un risque pour la santé et qu’il doit être examiné davantage.

  • La prévention des maladies cardiovasculaires avec la médecine naturopathique

    24 juil 13

    Bien que pour certains le risque de maladies cardiovasculaires est plus élevé et attribuable aux prédispositions génétiques, pour la plupart des individus c’est l’alimentation et le mode de vie qui y contribuent le plus. Les services de consultation sur les régimes alimentaires et les changements au mode de vie sont les premiers à prescrire pour ceux souffrant de maladies cardiovasculaires, cependant, des conseils efficaces sur la nutrition sont rarement dispensés. Les médecins naturopathes abordent ce sujet de prime à bord et prescrivent des suppléments nutritionnels pour compléter la nutrition. Une étude récente faite par des chercheurs du Canadian College of Naturopathic Medecine a évalué l’efficacité des soins naturopathiques pour la réduction des risques des maladies cardiovasculaires. Quelque 246 employés postaux âgés entre 25 et 65 ans avec un risque élevé de maladies cardiovasculaires ont été inclus dans l’étude et affectés aléatoirement soit au groupe des traitements par soins naturopathiques ou au groupe de contrôle (1). Le groupe naturopathique a reçu sept visites et leurs traitements personnalisés se sont basés sur leurs besoins particuliers. Les deux groupes ont été encouragés à continuer les soins de leur médecin. Les traitements ont été choisis à partir d’une liste d’interventions prédéterminées qui incluent un régime d’exercice régulier, des produits de santé naturels tels les acides gras omega-3, les fibres solubles, la coenzyme Q10, les stérols végétaux et des recommandations sur le plan du régime alimentaire basées sur les régimes Méditerranéen et Portfolio. Les régimes Méditerranéen (2) et Portfolio (3) ont longtemps fait leurs preuves et sont deux des régimes les plus bénéfiques pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires. Autant le groupe d’intervention et que celui de contrôle ont subi les mêmes tests au commencement, après 26 semaines et après 52 semaines soit le poids corporel, la circonférence de la taille, le bilan lipidique, le taux de glucose à jeun et la pression artérielle. Une réduction importante du syndrome métabolique et du risque de maladies cardiovasculaires a été découverte chez le groupe qui a subi un traitement comparativement au groupe de contrôle. Cette étude renforce les bienfaits des soins naturopathiques en plus d’un traitement conventionnel dans le traitement des maladies si répandues et dévastatrices telles les maladies cardiovasculaires.

  • AEP ou ADH? Votre genre peut influencer la prévention de la maladie coronarienne.

    24 juil 13

    Les acides gras AEP et ADH sont reconnus comme des gras essentiels pour la bonne santé, mais présentent plusieurs usages thérapeutiques incluant le traitement des maladies cardiovasculaires. Des centaines d’essais cliniques ont démontré leur importance dans ce domaine. Une étude récente publiée dans le Journal of Nutrition confirme ce qui a été découvert par d’autres études dans ces dernières années, la composante AEP peut être plus importante dans la réduction de la maladie coronarienne chez les hommes et que l’ADH peut s’avérer plus important pour les femmes (1). L’étude regroupe 94 hommes et femmes en bonne santé qui ne prennent aucun supplément d’omega-3 et qui consomment moins de deux portions de poisson par semaine. Tous ont reçu soit un supplément riche en AEP (1000mg AEP : 200 mg ADH), soit un supplément riche en ADH (200mg AEP : 1000 mg ADH), soit un placebo pendant quatre semaines. Des tests sanguins ont été effectués pour détecter des protéines de coagulation du sang avant et après la fin de l’étude. Autant le groupe d’AEP que d’ADH a démontré une réduction dans la coagulation du sang comparativement au groupe placebo, cependant lorsque le genre a été considéré, les hommes ont démontré une réduction plus importante que les femmes dans le groupe d’AEP et chez les femmes la réduction a été plus significative que dans le groupe ADH. Il ne s’agit pas d’une première étude démontrant cette relation (2,3). Dans une des études, les chercheurs ont découvert une relation inverse entre la testostérone et la coagulation suite à une supplémentation d’AEP. Malgré que des essais cliniques de plus grande envergure sont nécessaires afin de déterminer la signification statistique de ces données, il peut s’avérer nécessaire d’adapter la formule AEP/ADH selon le genre afin d’obtenir une prévention optimale de la maladie coronarienne. Nous savons que pour d’autres maladies, telle la dépression, le contenu en AEP est plus important (4). Il existe plusieurs facteurs à considérer afin de prescrire l’omega-3 correctement. Pour une bonne santé générale, 1000mg de la combinaison d’AEP et d’ADH quotidienne vous donne une bonne dose de ces acides gras essentiels.

  • La coenzyme Q10 pour le traitement de l’insuffisance cardiaque

    24 juil 13

    On la retrouve pratiquement dans la totalité des cellules de notre corps et en grande concentration spécialement dans les cellules du cœur, du foie et des reins : la coenzyme Q10 est un antioxydant puissant et essentiel à la production de l’énergie par notre corps. Malgré que le taux décline naturellement avec l’âge, les médicaments par statines sont connus pour ralentir davantage ce processus. Puisqu’un taux bas est un indice relié à la mortalité chez ceux souffrant d’insuffisance cardiaque chronique (1), la coenzyme Q10 semble un choix logique de traitement. Une étude complétée récemment et présentée au Heart Failure Congress 2013 tenue à Lisbonne au Portugal est la première de son genre à démontrer que la coenzyme Q10 améliore les chances de survie chez ceux souffrant d’insuffisance cardiaque chronique. 420 patients en traitement pharmaceutique diagnostiqués avec de l’insuffisance cardiaque de stade III ou IV ont été assignés de façon aléatoire à recevoir soit 100mg de la CoQ10 trois fois par jour, soit le placebo (2). Une évaluation après trois mois montre chez le groupe de CoQ10 un taux réduit de NT-proBNP, un marqueur employé dans l’établissement d’un pronostic de l’insuffisance cardiaque. Lors d’un suivi de 2 ans, le groupe CoQ10 a fait considérablement moins d’accidents cardiovasculaires graves, un taux considérablement plus bas de mortalité lié aux accidents cardiovasculaires, un nombre moindre d’hospitalisations pour cause d’insuffisance cardiaque ainsi qu’un taux de mortalité plus bas toutes causes confondues! En plus de ces résultats, les chercheurs ont découvert que le nombre d’effets indésirables est moindre dans le groupe CoQ10. Plusieurs d’études sur la CoQ10 et l’insuffisance cardiaque dans le passé ont démontré des résultats positifs avec pratiquement aucun effet secondaire (3, 4,5). Faisant déjà partie d’un traitement standard utilisé par des médecins naturopathes dans le traitement des maladies cardiovasculaires, cette dernière preuve appuie davantage son usage courant. La posologie normale est de 100mg 1–2 fois par jour, cependant des doses plus élevées peuvent être recommandées en fonction de la condition traitée.

  • L’homocystéine et le risque de maladie cardiovasculaire : folate alimentaire ou supplémentation?

    24 juil 13

    L’homocystéine est bien reconnue comme un facteur de risque des maladies cardiovasculaires. Les taux élevés sont associés à la maladie coronarienne et surtout à l’accident vasculaire cérébral (1,2). Nous savons qu’une consommation moins qu’optimale de folate, de vitamine B12 et B6 élève l’homocystéine plasmatique et qu’une consommation de suppléments de ces derniers peut le baisser. Malgré la controverse qui entoure le sujet de supplémentation avec ces derniers et la réduction des maladies cardiovasculaires, plusieurs études existent et démontrent qu’une supplémentation de folate et/ou d’une combinaison de folate, de B12 et de B6 réduit le taux d’homocystéine, mais contribue aussi considérablement à réduction du risque d’accident vasculaire cérébral (3,4). Une étude publiée récemment examine le folate alimentaire en comparaison avec les suppléments de folate pour la réduction des taux de l’homocystéine. On a prescrit à un groupe de 149 individus diagnostiqués avec l’hyperhomocystéinémie légère soit un régime riche en folate (200mcg par jour), soit 200mcg de 5-methytetrahydrofolate ou du placebo (2). Curieusement, les trois groupes ont enregistré une réduction des taux de l’homocystéine en quantités égales. Un régime riche en folate est plus bénéfique qu’une supplémentation par un seul ingrédient, car les aliments riches en folate contiennent bien plus de nutriments bénéfiques. Cette étude illustre qu’un régime riche en folate peut être aussi être efficace qu’une supplémentation pour la réduction des taux de l’homocystéine, réduisant ainsi le risque d’accidents vasculaires cérébraux. Les recommandations quotidiennes sont de 400mcg de folate pour les adultes, 600mcg lors de la grossesse et 500–600mcg durant l’allaitement. Malgré que plusieurs aliments sont enrichis de folate sous forme d’acide folique, nous devons toujours nous tourner vers les aliments frais afin d’en faire notre plein. Un régime riche en fruits et légumes peut nous offrir tout le folate dont nous avons besoin. Pour les femmes désirant une grossesse ou en cours de grossesse, un supplément d’acide folique est essentiel à ajouter à un régime alimentaire sain afin d’assurer des quantités suffisantes pour le développement fœtal. Les aliments naturellement riches en folate incluent les fèves edamames cuites, les épinards cuits, l’artichaut cuit, les asperges cuites, les fèves cuites (haricots rouges, adzuki, pinto, etc.) et les lentilles cuites pour n’en nommer que quelques-uns.